Extraits du livre Voyage en Sclérose de Dominique Auger

Vous lirez les extraits utiles à la compréhension symbolique de la sclérose en plaques

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Une interprétation du Magicien d’Oz voit le film comme une allégorie du chemin intérieur vers l’éveil et la découverte de son soi authentique.
Voici les principaux symboles dans cette lecture :

Dorothy : l’âme en quête de vérité
Elle incarne l’individu perdu dans un monde de confusion (Kansas = monde terne, matériel) qui cherche à revenir à son essence véritable (chez elle = son soi intérieur).

Le cyclone : l’éveil ou la crise spirituelle. Il représente le choc ou le bouleversement nécessaire pour sortir de la routine inconsciente. C’est souvent une épreuve (souffrance, questionnement, rupture) qui pousse à la quête intérieure.

Oz : le monde des illusions
Le monde coloré d’Oz symbolise la projection de l’ego et les illusions du mental. Tout semble magique, mais est en fait gouverné par un imposteur (le magicien), ce qui reflète l’illusion des apparences et du pouvoir extérieur.
Les compagnons : les qualités intérieures oubliées de Dorothy. Ce qu’elle est vraiment.

- L’Épouvantail (l’intelligence) : Dorothy croit ne pas savoir, mais elle découvre que la sagesse est déjà en elle.

- Le Bûcheron en fer-blanc (le cœur) : représente la capacité d’aimer et de choisir avec son coeur, même dans un monde matérialiste qui lui dit quoi aimer et choisir.

- Le Lion poltron (le courage) : la force intérieure que Dorothy a oublié et redécouvre face aux épreuves.

La route de briques jaunes : le chemin vers soi.
C’est le parcours de retour vers le soi — long, semé d’embûches, mais guidé. Chaque étape rapproche d’une forme d’éveil.

Le Magicien : le faux guide tutélaire.
Il semble tout-puissant mais n’est qu’un illusionniste. Cela reflète comment les illusions de contrôle et de pouvoir sont vides car le vrai pouvoir est intérieur.
Glinda (la bonne sorcière) : la sagesse ou l’intuition.
Dorothy réalise que « tout ce dont elle avait besoin était déjà en elle ».

C’est le cœur de cette lecture. "Chez soi" signifie ici le retour à la connaissance de soi, bien au-delà de tout ce qu’Oz (le monde extérieur) peut offrir.
La SEP vue comme l'expression d’un conflit intérieur entre le projet personnel et le projet familial, conflit lié à l'autonomie, à la liberté de mouvement, de choix et du ressenti — autant physique que psychique ou existentiel.
Dans Le Magicien d’Oz, Dorothy est emportée loin de chez elle (elle prend un chemin qui n’est pas le sien, elle vit une vie qui n’est pas la sienne), plongée dans un monde où elle cherche à retrouver sa voie, son pouvoir personnel, et à rentrer "chez elle" (à vivre sa propre vie), ce qui peut symboliser un retour à soi, à son axe, à sa vérité profonde.
En ce sens, on pourrait voir dans la SEP une métaphore du blocage sur ce chemin personnel, comme si la personne n’était pas libre de suivre sa propre voie, retenue par des injonctions extérieures ou des croyances limitantes faites siennes et parfaitement intégrées comme siennes.
Le chemin de Dorothy est celui de la libération : elle rencontre des archétypes (cœur, courage, intelligence) qui l’aident à se retrouver.
Ce parcours symbolique peut être vu, dans une lecture psychosomatique, comme une invitation à réintégrer toutes ces dimensions pour se guérir de ce qui nous empêche d’avancer, de choisir et de ressentir.

1. Dorothy : la quête d’un retour à soi
Dorothy est arrachée à sa vie ordinaire par une tornade (un choc, une rupture), et projetée dans un monde étranger. Cela peut symboliser un évènement de vie déclencheur (choc émotionnel, perte de repères) qui survient souvent avant l’apparition des premiers symptômes de la SEP. Elle cherche à rentrer "chez elle", ce qui peut être vu comme le désir inconscient de retrouver un alignement intérieur, sa propre vérité, son autonomie, sa liberté d’être.

2. Le chemin de briques jaunes : le parcours initiatique
Le chemin vers le Magicien (le "sauveur", le pouvoir extérieur) passe par une série de rencontres initiatiques : l’Épouvantail sans cerveau, le Bûcheron sans cœur, le Lion sans courage. Ces trois personnages incarnent des parties de Dorothy — et symboliquement de tout être humain — qu’elle doit réintégrer.

Symboles et SEP :

- Cerveau (Épouvantail) : intelligence, compréhension de soi. La SEP affecte le système nerveux central. Il peut y avoir une perte symbolique de "contrôle", de capacité à penser et décider pour soi.

- Cœur (Bûcheron) : émotion, amour, capacité à ressentir. Le Bûcheron est figé tant qu’il n’a pas retrouvé son cœur, son unité.

- Courage (Lion) : capacité à s’affirmer, à dire non, à sortir du rôle d’enfant ou de soumis.

3. Le Magicien d’Oz : la tutelle.
Dorothy croit que le Magicien détient la solution à son mal. Finalement, elle découvre que le Magicien est un imposteur, et qu'elle avait le pouvoir en elle depuis le début — il suffisait d’y croire et de l’activer.

En lien avec la SEP :
Selon une lecture symbolique, la guérison passe par une reprise de pouvoir intérieur, une transformation profonde du mode de vie, des croyances, de la relation à soi et aux autres.

4. La "tutelle symbolique" et la SEP
La SEP pourrait être interprétée comme la conséquence d’une tutelle symbolique : on vit une vie où les choix profonds ne nous appartiennent pas, dictés par une autorité (familiale, sociale, religieuse...) sans que l’on en ait conscience et alors qu’on est persuadé du contraire à cause de l’illusion que créé cette tutelle. D’où une double contrainte, entre l’obligation de conformité, la fidélité à une croyance, à une autorité extérieure et l’appel de l’âme et du soi véritable. Quand ce conflit est trop intense et refoulé, le corps peut l’exprimer par des symptômes. Dans le cas de la SEP le corps détruit le non soi intérieur qui est un danger pour l'accomplissement du vrai soi.

Le Magicien d’Oz est un conte initiatique : il invite Dorothy à quitter l’illusion, à la construction d’un "moi souverain", à se réapproprier un espace intérieur où ses ressentis, intuitions et décisions sont pleinement légitimes et assumés.

1. Dorothy et la soumission à une autorité extérieure
Dorothy est une jeune fille orpheline, prise en charge par sa tante et son oncle — des figures d'autorité qui la protègent mais la contraignent. Lorsqu’elle est projetée au pays d’Oz, elle cherche d’abord un guide extérieur (le Magicien) pour lui indiquer quoi faire. Elle grandit dans un cadre où ses ressentis ne sont pas pleinement accueillis ou respectés. Et elle doit se conformer à ce que l’adulte pense être bon pour elle.

2. Le corps comme dernier lieu d’expression du conflit
Lorsque depuis l’enfance on ne peut pas faire reconnaître ses ressentis, ni affirmer son autonomie, un conflit intérieur profond s’installe : "Je sais ce qui est juste pour moi, mais on m'impose autre chose." Ce conflit entre soumission inconsciente et affirmation, entre dépendance et souveraineté, si non exprimé ou étouffé, peut se manifester dans le corps.
La SEP exprime une forme d’impuissance chronique à dire "non", à couper les liens de domination, à se vivre pleinement libre, c'est à dire à être véritablement soi et à s'affirmer.

3. Le chemin de guérison : comme Dorothy, reprendre le pouvoir intérieur
À la fin du film, Dorothy comprend qu’elle n’a jamais eu besoin du Magicien. Elle pouvait rentrer chez elle par elle-même, en reprenant le pouvoir de son cœur, de sa volonté, et de sa conscience. Symboliquement, elle redevient auteure de sa vie.

De la même manière, sortir de la tutelle symbolique, c’est se reconnaître enfin comme sa propre autorité, et affirmer : "Mon ressenti est valable, mes choix sont légitimes, même s’ils ne plaisent pas."

4. Ce que votre histoire révèle profondément
Votre corps vous alerte, vous parle depuis longtemps.
Le chemin n’est pas de "lutter contre" la maladie, mais de l’écouter, de voir ce qu’elle vous pousse à changer, à affirmer, à couper.

Voir le film Le Magicien d'Oz de 1939 :
https://www.tokyvideo.com/fr/video/le-magicien-d-oz-vf

Il existe une version en dessin animé du film de 1939 :
https://www.youtube.com/watch?v=L9HbsUKHAkM

Les émotions reliées aux vertèbres : un voyage au cœur du corps et de l'esprit

Depuis des millénaires, de nombreuses cultures à travers le monde ont établi un lien entre le corps et l'esprit.

Dans cette vision holistique, les émotions ne sont pas uniquement des ressentis psychologiques, mais influencent également notre posture, notre santé et notre bien-être.

Parmi les théories les plus anciennes, on retrouve la médecine traditionnelle chinoise qui associe chaque vertèbre à une émotion spécifique.

Cette approche holistique, bien que non validée scientifiquement, propose une réflexion intéressante sur le lien entre le corps et l'esprit.

Les vertèbres et leurs émotions associées :

  • Vertèbres cervicales (C1 à C7) :

  • C1 : la tête et la nuque - le courage, la confiance, la capacité à se diriger.

  • C2 : le cou - la flexibilité, la capacité à recevoir et à lâcher prise.

  • C3 : la gorge - la communication, l'expression de soi.

  • C4 : les épaules - la responsabilité, le porter du monde.

  • C5 : les bras - la liberté d'action, la capacité à prendre sa place.

  • C6 : les poignets - la créativité, la capacité à donner et à recevoir.

  • C7 : les coudes - le contact, la relation à l'autre.

  • Vertèbres dorsales (T1 à T12) :

  • T1 : le haut du dos - l'amour de soi, l'estime de soi.

  • T2 : le milieu du dos - les relations, l'amour des autres.

  • T3 : le bas du dos - la puissance, la volonté.

  • T4 : le cœur - l'amour inconditionnel, la compassion.

  • T5 : le diaphragme - la respiration, la vitalité.

  • T6 : l'estomac - la digestion, l'assimilation.

  • T7 : le foie - la colère, la gestion des émotions.

  • T8 : la rate - l'immunité, la transformation.

  • T9 : le pancréas - la digestion, la gestion des sucres.

  • T10 : les reins - la peur, la sécurité.

  • T11 : les intestins - l'élimination, le lâcher prise.

  • T12 : le sacrum - la sexualité, la créativité.

  • Vertèbres lombaires (L1 à L5) :

  • L1 : le bas du dos - la stabilité, l'enracinement.

  • L2 : le bassin - la flexibilité, la capacité à bouger.

  • L3 : les jambes - l'action, le mouvement vers l'avant.

  • L4 : les genoux - la flexibilité, la capacité à s'adapter.

  • L5 : les chevilles - l'équilibre, la coordination.

Comment les émotions affectent-elles les vertèbres ?

Selon cette approche, les émotions non exprimées ou mal gérées peuvent créer des tensions dans le corps, en particulier au niveau des vertèbres.

Ces tensions peuvent à leur tour perturber la posture, la circulation sanguine et le système nerveux, engendrant des douleurs, des raideurs et une sensation de mal-être général.

La relation entre vertèbres et émotions expliquée par votre ostéopathe