Il est possible de guérir de la sclérose en plaques
Une partie de moi n'est pas moi. Mon système immunitaire tente de la détruire.
Tout d'abord, accomplir sa vie n'est pas équivalent au fait de mener sa vie. Faire des études, trouver un travail, faire des enfants, ce n'est pas essentiellement accomplir sa vie, qui est le fait de réaliser son existence selon ce qu'on est vraiment, profondément.
La tutelle symbolique ou visible dont il est beaucoup question dans ces pages, n'est donc pas une autorité extérieure qui fait obstacle au fait de "mener sa vie". Et c'est souvent mais pas toujours quand "tout va bien", après que l'on a trouvé un travail, un logement ou que l'on fonde une famille, que les premiers symptômes se manifestent. Ils ne se manifestent pas parce que tout va mal mais parce que le chemin que l'on prend n'est pas le nôtre, qu'il ne réalise pas notre projet intérieur (et inconscient) véritable, pour lequel nous vivons. Quand le cerveau voit une inadéquation entre ce que je suis vraiment et ce que je vis, le chemin que je prends, entre mon projet intérieur et ma vie manifeste, il décide de supprimer ce qui est faux et n'accomplit pas le soi. Car l'accomplissement du soi est le but de la vie. --- "Mais pourquoi maintenant, alors que tout va bien ?"...
Dans mon cas mes hypoesthésies des mollets, des paumes des mains, de la plante des pieds, du ventre et de la nuque, sont apparues lorsque je finissais mes études et que j'allais rendre service financièrement à quelqu'un pour un projet qui ne me concernait pas, je vivais dans un petit appartement loué par mes parents et j'envisageais de créer une micro entreprise pour être chef d'entreprise, comme papa. J'ai toujours une entreprise personnelle mais elle est en adéquation avec ce que je suis, je ne joue pas "à". Or, dans mon cas le manque d'indépendance financière (matériel) il y a 20 ans était un facteur de manque d'autonomie (symbolique) ; mais ce n'est pas toujours le cas bien-sûr. Ce qu'il faut voir c'est l'aspect symbolique et non matériel. On peut être assis sur un tas d'or et avoir une SEP, bien entendu. Le manque d'autonomie n'est pas une question de finance mais de positionnement et de rapport à soi et à l'autre. Aller chez le médecin en tant qu'adulte avec ses parents au début d'une SEP par exemple est très évocateur. Vous lirez pourquoi.
Avant les premiers symptômes, je me souviens d'un sentiment d'être comme dépassé par la vie des autres. Quand ils me parlaient, je devais faire un effort pour les suivre, car je vivais à un autre rythme, comme lorsqu'il fait trop chaud.
Je pensais être quelqu'un de très adaptable, ce que je voyais comme une grande qualité. Pour moi le charisme était la capacité d'écraser les autres.
Je compris après que la fatigue neurologique était un effet d'une contrainte invisible permanente ; et qu'il y avait des bénéfices secondaires à la maladie, comme l'attention que l'on me portait ou d'autres avantages (la carte d'invalidité par exemple), qui faisaient entrave à mon affirmation. Nous verrons cela après.
Il est beaucoup question de tutelle et de soumission, de docilité. Les parents des patients SEP sont souvent vus comme parfaits, supérieurs à leurs enfants. Ce sont en tous cas presque toujours des modèles indépassables. Ils sont idéalisés et ne sont donc pas remis en cause ni questionnés, ils restent une référence après l'enfance. L'adolescence même rebelle, n'ayant pas fait son travail d'épuration essentiel d'individuation et d'appropriation des choix propres.
On pense alors jeune adulte que l'on vit sa vie et c'est là que les symptômes se manifestent. Car le corps dans son intelligence sait que cela est faux et détruit ce qui intérieurement n'est pas le véritable soi, ce qui est la définition de l'auto-immunité. Vous lirez pourquoi.
Certains diront : moi, je ne suis pas soumis, au contraire, je suis opposé à mes parents. C'est ce que le Dr Soulier appelait "une SEP en opposition", précision faite que quand on s'oppose on ne s'accomplit pas. De même que l'estime de soi ne dépend pas du regard de l'autre, quand je m'oppose je n'accomplis pas ma vie. Selon l'analyse transactionnelle, en tant qu'adulte, quand je m'oppose à mes parents je suis en position d'enfant adapté rebelle qui cherche l'attention : https://www.insightdeveloppement.fr/article/11/l-rsquo-analyse-transactionnelle-une-approche-pour-ameliorer-la-communication-interpersonnelle
Que je sois dominé et soumis, que je me justifie ou que je sois en opposition, je suis sous tutelle et je ne vis donc pas MA vie, je n'ai pas ma vie pleinement en main.
Dans mon cas je passais mon temps à me justifier. Quand quelqu'un me disait "ne te justifie pas", je lui répondais : mais non, je ne me justifie pas. Quand on dit "je ne dis pas ça parce que...", "tu penses peut-être que je suis... mais", qu'on accepte la venue de quelqu'un que l'on n'a pas invité parce qu'on craint de le blesser, d'être jugé ou de ne plus être aimé(e). Ou de faire un cadeau commun alors qu'on a une autre idée, qu'on trouve toujours une excuse pour ne pas décider, trancher, discriminer quand ce serait utile, on est dans la justification, la passivité ou la soumission, on est en retrait et on laisse les autres décider pour nous, on est souvent déconsidéré et notre avis compte peu. Et ce n'est pas une conséquence de la SEP, c'en est une cause.
On dira que l'on n'est pas dupe et que ça nous dérange pas tant que ça alors que ce manque d'assertivité nous dessert, car il nous empêche de nous affirmer, sereinement et sans agressivité mais les pieds ancrés dans le sol pour dire cette chose essentielle : moi, je suis ceci et pas cela, j'aime ceci et pas cela, je n'oublie pas mes droits et mes opinions car je n'oublie pas qui je suis. Or, la SEP est un oubli de soi. Il est normal que le patient ne le voit pas, il s'agit d'un oubli. Vous le lirez dans ces pages.
Je parlais aussi beaucoup du passé et je gardais en mémoire toutes les dates de ma vie. Je pouvais me souvenir très précisément d'une émotion vécue en année de maternelle là où tous mes amis n'en avaient qu'un vague souvenir. Le passé, on en parlera, ne présente plus aucun risque, on ne peut rien y accomplir. Cependant, j'en parlais avec l'illusion que je pouvais encore agir et modifier les choses à partir de ma mémoire. Ce qui est vrai c'est que la conscience de nos erreurs passées nous permet de ne plus les commettre. D'abord on fait l'erreur sans le voir, ensuite on voit l'erreur quand on la commet et enfin on voit l'erreur avant, pour ne pas la commettre. Mais l'accomplissement de la vie est toujours au présent.
Rappelez-vous que la sclérose en plaques n'a pas mille ans. Les premiers rare cas remontent au 14è siècle. Cette maladie s'inscrit dans des fonctionnements nouveaux, où le fils et la fille ne sont pas la continuité de leurs parents - même métier, mêmes opinions. L'accomplissement de soi a toujours été le but de la vie mais les critères de l'identité et les sentiments internes d'identité, composés des sentiments d'unité, de cohérence, d'appartenance, de valeur, d'autonomie et de confiance organisés autour d'une volonté d'existence, ont évolué.
Mon père m'offrit un téléphone portable à Noël 1998, j'avais 20 ans. Je ne voulais pas de portable car j'avais lu un article de Science et Vie qui parlait de perméabilité de la barrière sang-cerveau sous l'effet des ondes du portable, impliquée dans différentes pathologies, aujourd'hui en recrudescence depuis 30 ans. Voir : https://phonegatealert.org/glioblastomes-chez-les-15-39-augmentation/
La sensibilité aux ondes est majoré chez les personnes influençables, ce que j'étais. Mais je ne voulais pas de téléphone portable. On me l'imposa et je ne sus m'y opposer, alors qu'adulte, même jeune et avec une opinion, j'aurais dû refuser, dire merci beaucoup mais je n'en veux pas, cela est contraire à ce que je veux car je pense que cet objet est néfaste d'un point de vue sanitaire. Pourquoi accepter quelque chose qui selon moi m'était nuisible ?! La soumission c'est aussi cela.
Important : la non-conscience de la réalité de ce qui est décrit ici est une condition de la SEP. Pas de sclérose en plaques sans ignorance de notre responsabilité. Car les facteurs exogènes ne sont que des condition collatérales. La cause de la SEP, elle, est intérieure.
Ne prenez pas tout comme une vérité pour ne pas vous placer sous tutelle, appropriez-vous ces paroles si et seulement si cela correspond pas à vos ressentis et votre pensée. Sinon, rejetez-les. Quitte à les relire plus tard.
Le Dr O. Soulier disait : la musique de la maladie est la même mais les paroles appartiennent à chacun. Chaque histoire est différente mais vous pourrez, je l'espère, reconnaître chez moi un modèle de ce qui vous est arrivé.
Je vous souhaite une bonne lecture.
Mon histoire : mon ressenti avant mes premiers symptômes : je n'arrive pas à décider où aller. Je me laisse porter dans une vie au fil de l'eau, que je ne bâtis pas. Quand en 2004 j’ai lu « sclérose en plaques » sur Internet comme une cause possible de mes pertes de sensibilité survenues depuis fin 2002, je considérais que j’en étais le créateur et depuis ce jour je n’ai jamais pensé à une maladie qui m’était « tombée dessus ». Je n'ai donc pas subi l'"effet couperet" du diagnostic, qui ne m'a pas choqué ni terrifié. Le diagnostic est venu 3 mois plus tard. Je l'ai accueilli non avec joie mais avec l'idée que c'était une chance de guérir un mauvais fonctionnement et que j'allais devoir y travailler.
Je me suis dit que si j’avais permis à cette maladie d’exister en moi, j’avais le pouvoir de la défaire. J’imaginais très concrètement les rouages des Temps Modernes de Chaplin : si j’ai pu créer cela par un certain mécanisme (paroles, actions, pensées), je peux défaire cela par un mécanisme inverse. J’en étais et j’en suis toujours convaincu.
Durant 22 ans j’ai beaucoup cherché et trouvé. D’abord en 2003 je rencontre une femme, une « chamane », guérisseuse, qui me nettoie et me libère d’un sortilège subis 7 ans plus tôt, le 20 août 1996 avec une poupée ensorcelée, par une femme envoûtée que j’ai sauvée de la noyade.
Le choc : alors que j’essayais de raisonner ses angoisses, elle a retourné cette poupée vers moi et je suis sorti de la pièce en hurlant pour m’aplatir au sol dans un cri primal. Ceux présents ont dit qu’ils avaient vu sortir de moi du feu et de la fumée. Mon auriculaire gauche garda la marque d’une brûlure pendant des années. J’avais voulu être rationnel, l’irrationnel s’est imposé à moi. Immédiatement je crus en Dieu et j’ouvris un placard pour chercher une Bible. Que je trouvai du premier coup et je lis « Je vous salue Marie ».
L'esprit en combat, je rate mon bac sous la chaleur de juin qui n'avait pourtant rien de terrifiante. Une fille du lycée qui était mon amie me dit que je suis malsain, et esquive un baiser.
C'est depuis cet évènement que je compris que l'esprit n'est pas le cerveau. Le cerveau est le support de l'esprit, qui existe par delà le cerveau. Ceux qui ont vécu une expérience de mort imminente et se sont vus d'en haut le savent. Voir : https://www.youtube.com/watch?v=CZ5xBQuooiA&t=81s&pp=ygUSbmljb2xlIDQ1IHNlY29uZGVz
Second choc : Nov. 1996, une femme me prive d’être père en avortant, ce qu’elle regrettera toujours. Elle avait peur qu’on n'assume pas et je lui dis que mes parents seraient là. J’ai compris ensuite qu’elle avait peur qu’on lui prenne son enfant après que sa tante lui dit « je vais m’en occuper ».
Je décide de partir à l'étranger en 1997 préparer le bac en candidat libre. Je pars dans l'idée de changer de direction, quoi qu'encore fort limité et entravé par mon manque d'autonomie et par le maléfice. La femme à qui je n'avais pas pu faire un enfant m'écrit pour me dire combien elle tient à moi et me parle de Dieu. Je crois que tout est possible. Mes parents et mes frère et soeur viennent me voir alors que j'étais parti pour "couper". Hôtel, voiture de location. Puis ils partent. Quand je vais parler la langue du pays, on préfère que le personnel parle français. Alors je veux être seul, je veux renaître. Mais je suis revenu en France au bout de 8 mois commencer des études de langues et vivre dans un appartement d'héritage familial. Revenir quand on est parti est une erreur de parcours quand on cherche à s'autonomiser. Dans la SEP, c'est fréquent. Le nid n'est jamais totalement abandonné. Les parents gardent souvent une chambre disponible. Et quand on part, c'est souvent pas loin ou avec le téléphone sous l'oreiller.
En 2003, je rencontre Christine la guérisseuse, qui me nettoie du maléfice le 11 novembre dans une église. Jour de la libération ! Elle prit une douche abondante en vocalisant pour expulser d’elle le mal qui l'avait traversée. Et qui m’avait emprisonné pendant 7 ans en entravant ma conscience ; et rendu mon existence si difficile, comme si j’avais tout à recommencer, avec des bases fragiles et alors que je n’étais pas fini. Le mythe de Sisyphe. Elle m’a inondé d’énergie, ce qui m’a permis d'être assez fort pour commencer à comprendre ma responsabilité, de ne pas vivre la SEP comme une malédiction,
La malédiction, j’en étais sorti, il fallait à présent que je trouve comment sortir de la SEP.
A 24 ans, fin 2002, alors que je partais en Angleterre rendre service à la tante de mon amie qui avait avorté notre enfant en 1996 ; pour lui donner de l'argent emprunté à la banque en prêt Revolving pour un prétendu projet, le sien - pas le mien. Avant et pendant que je me faisais voler cet argent par naïveté, j'eus des perte de sensibilité des mollets, des pieds, des mains, au ventre et à la nuque. Ces hypoesthésies ont duré un an et demi. En 2004 j'eus le diagnostic de SEP avec hospitalisation et bolus de corticoïde de 3 jours, en 2005 une névrite optique avec bolus de deux jours. A préciser qu'en 2004, j'allais à l'hôpital avec ma mère comme lorsque j'étais enfant, alors que je n'avais aucune perte fonctionnelle.
J'étais donc comme un enfant soumis, je n'étais pas d'une nature très volontaire. Je voyais mes amis devenir avocat, ingénieur, chanteur, réussir leurs rêves. J'étais facilement dépassé car moi je piétinais. Je commençais une licence en Langues. Ma mère me disait depuis toujours qu'il était difficile d'apprendre les langues, alors que le langage sert à exprimer le soi. Elle continuait à dire ça alors que je revenais de l'étranger avec un nouvelle langue. Les langues sont faciles, n'importe qui apprend en quelques mois seulement une nouvelle langue après l'avoir utilisée pour s'exprimer dans un lieu où sa langue familière n'est pas parlée. Mais après être parti à l'étranger près d'un an travailler chez l'habitant, je rentrais vivre dans un appartement familial d'héritage en région parisienne puis je partis faire des études d'informatique et jouer au grand dans un appartement loué par mes parents, à l'autre bout de la France.
En 2003 j'allais sur mes 25 ans et il apparaissait comme évident pour ma petite amie d'avoir un enfant. Il s'agissait pour moi de la possibilité de commencer une vraie vie d'adulte alors que j'étais intérieurement un enfant et par là de perdre tous mes repères anciens, mais aussi de laisser un(e) autre choisir pour moi. Car je ne voulais pas d'enfant avec cette femme, sauf pour "jouer au grand". La SEP a sans doute été une porte de sortie de mon manque d'envie, d'amour et d'engagement, et de mon manque d'autonomie. Et pour ne pas dire non, en mon nom.
La suite du tableau est un tabagisme actif dès l'âge de 13 ans, qui multiplie par 50% le risque de développer une SEP : https://www.msif.org/wp-content/uploads/2023/02/FRENCH-By-Fondation-ARSEP.pdf . Voir aussi : https://www.multiplesklerose.ch/fr/actualite/detail/influence-du-tabac-sur-la-sep/ . Je cesse de fumer quelques jours avant mes 25 ans. Et n'ai jamais repris depuis. Un conseil pour qui cherche à arrêter la cigarette. Comme on ne peut pas se motiver longtemps sur le fait d'arrêter, il faut se motiver sur un commencement, celui de respirer pleinement. Et faire des sessions de respiration consciente (je respire, je vis, quelle chance, merci) de quelques minutes à chaque fois que l'on ressent le manque. En 10 jours, le manque aigu passe. C'est déjà gagné. Un mois encore pour changer d'habitude. 3 mois pour tourner la page. Et 20 ans pour oublier, ne plus en rêver, car on en rêve encore 15 ans après. Ca vaut le coup. J'ai un léger emphisème aujourd'hui à cause de cette saloperie mais je me suis sorti du tabac.
Revenons à la SEP. Infecté à Epstein-Barr (EBV), responsable de la mononucléose, à 14 ans, ce qui multiplie par 32 le risque de SEP : https://www.mesvaccins.net/web/news/18696-le-virus-d-epstein-barr-pourrait-etre-en-partie-responsable-de-la-sclerose-en-plaques-des-vaccins-sont-en-preparation .
La mononucléose traduit la difficulté à l'engagement affectif, à sortir de l'adolescence et à prendre des décisions d'adulte sexué.
Ce qui a fait que de 2005 à 2024 je n’ai eu parfois que des troubles légers et pas de poussée est que j’étais rempli de lumière. En 2008 je rencontre Dr Maschi, un charlatan sincère qui voyait dans les ondes électromagnétiques la cause extérieure de la SEP et qui disait à ses patients deux choses : vous pouvez vous en sortir par vous-même et partez vivre au bord de la mer. Sa compréhension de la maladie était erronée mais l’idée de pouvoir se guérir soi-même et de « partir », de couper était intéressante. Il a amélioré des dizaines de patients grâce à cela. En 2010 je rencontre le guérisseur Pascal Mahious qui me fait lire le texte d’Albert Jacquart (voir page d'accueil) et qui me dit sans que je parle en me touchant : vous avez été le parent de vos parents, qui sont restés des enfants ; et vous avez été infantilisé pour qu'ils puissent avoir l'illusion d'être adultes. En 2013 je rencontre Dr Soulier qui me parle du mammouth qui se prend pour un opossum (vous lirez après). Quand j'arrive à la consultation et qu'il apprend que c'est pour une SEP il me dit, vous auriez dû me le dire, il faut deux heures au lieu d'une. On parle 1 heure de l’individuation, de l’adolescence pas finie - du fait que l'enfant puis l'adolescent n'a pas été porté et projeté dans le monde (il me fit une courbe montante qui s'arrête puis stagne pour représenter la non projection dans la monde par le père ou son équivalent) et du fait que sur les images qui parlent de la recherche sur la SEP on voit souvent un enfant porté par un parent et toujours des corps serrés, des bras tenus, alors que la SEP est principalement une maladie du jeune adulte et très rare chez l'enfant (40 nouveaux cas par an environ). L'inconscient collectif est éloquent.
Les textes et images de ce site sont extraits d'ouvrages et d'un congrès des Dr Olivier Soulier, Pierre-Jean Thomas-Lamotte, Jean Louis Christiaens et Michel Geffard. Ainsi que des articles du Dr Salomon Sellam. Et du Livre Voyage en Sclérose de Dominique Auger. Ils sont la synthèse de tout ce que j'ai trouvé de pertinent sur la compréhension de la SEP et des analyses et des solutions pour sortir de la SEP et en guérir.
Voir : https://editions.lessymboles.com/produit/dvd-la-sclerose-en-plaque/
https://www.capuseen.com/films/5957-sortir-de-la-sclerose-en-plaques
Voici une interview du Dr Soulier sur cet évènement : https://www.lessymboles.com/wp-content/uploads/2013/05/Article-Soulier-SEP-Principes-de-sant%C3%A9-fev13.pdf
Voir aussi :
https://www.lagrandesante.com/article/sclerose-en-plaques-comprendre-pour-sen-sorti
https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=journee-sclerose_20120525
https://www.neosante.info/dr-olivier-soulier-oui-la-sclerose-en-plaques-est-guerissable/
Je vous recommande de visionner également le DVD de Willy Barral, psychanalyste, qui s'est auto-guéri d'une SEP :
https://www.capuseen.com/films/648-guerison-extraordinaire-entretien-avec-willy-barral
La lecture et la compréhension d'une partie de ces contenus m'ont aidé à ne pas subir de poussée pendant 19 ans. J'ai tout lu, fouillé, visionné ensuite. Et appris notamment que comprendre ne suffit pas, il faut dire à l'extérieur de soi ce que l'on a compris, affronter la vérité, la faire sienne et la partager avec sa famille. Je n'ai pas subi de poussées en ayant compris une bonne partie des contenus développés dans ce site, jusqu'à ce que mes parents me demandent de justifier mes choix de vie en lien avec l'achat d'une maison (symbole d'enracinement). J'ai culpabilisé et me justifier même intérieurement a permis que je fasse une poussée sévère en 2024. Vous lirez ci-après comment je me suis piégé.






Qui est la patiente ici, la mère ou l'enfant ?
Puis en 2024, grosse poussée après que mes parents nous ont reproché par mail, à ma femme et moi, d'avoir acheté une maison sans leur avoir demandé conseil au préalable. Et la taxe foncière, et les nombreux escaliers ?!... Je pensais alors comprendre mes parents et qu'à leur place, je ressentirais la même chose. Car j'avais beau savoir que jamais mes grand-mères n'auraient réagi de la sorte, je me sentais pourtant coupable d'avoir fait ce choix sans les avoir consultés.
Je me suis piégé par cette tutelle dont je pensais être libre. Alors que je n'avais rien verbalisé, rien confronté. La tutelle parentale était encore sur ma vie. Quand je prenais une décision dans mon activité, j'imaginais un dialogue intérieur avec mon père : tu as vu c'est une bonne décision, qu'en penses-tu ?
Deux mois après, troubles oculomoteurs, vertiges que le médecin comme prîmes pour des vertiges positionnels paroxysmaux bénins - VPPB - car je n'avais plus d'ALD depuis 10 ans. Trois mois après, IRM, hôpital. Poussée cérébro-médullaire dans le cadre d’une SEP R-R (récurrente-rémittente) avec dysarthrie (parler chamallow) et trouble de la déglutition aux liquides, diplopie (vue double), ptosis droit (chute de la paupière supérieure), nystagmus multidirectionnel, paralysie de la verticalité vers le haut, ataxie à gauche.
Examens : Multiples lésions en hypersignal flair sous et sus-tentorielles, prédominant en périventriculaire, compatibles avec des lésions démyélinisantes. À noter une lésion du centre semi-ovale gauche, avec un rehaussement périphérique. Pas de prise de contraste suspecte décelable par ailleurs. Lésions démyélinisantes de la moelle cervicale haute en regard de C1, C2 et C3.
IRM médullaire à J3 des corticoïdes: Plusieurs lésions médullaires inflammatoires :
- deux à hauteur de C1-C2 - une à hauteur de C2-C3 - une autre minime à hauteur de C4-C5 - une à hauteur de T1-T2, une à hauteur de T9-T10, possiblement également à hauteur de T8 et T8-T9 - deux à hauteur de T11-T12. Lésions également au niveau du pont et de la moelle allongée. Syndrome cérébelleux stato-cinétique majeur avec OIN persistante, amélioration du regard vertical haut et diminution de la diplopie (la vision double) binoculaire. Limitation de l'horizontalité à gauche avec nystagmus plutôt horizonto-rotatoire. Légère amélioration de la symptomatologie avec régression de l’asthénie après les bolus de corticoïdes.
EDSS évalué à 5.5-6.
Mon voisin de chambre qui souffrait de Parkinson, alors que j’étais sous cortisone allongé et ravi (ah la cortisone dans mes veines, encore) était un sensuel, signe du Taureau, qui réclamait du pain. J’ai ris. Il faut exister physiquement, ressentir est essentiel, sinon pas de vie. Je pensais à mes hypoesthésies des mains. Pour lui le bien suprême était la gentillesse. Je lui appris que c’était la justice et la fraternité après la vérité ; mes voisins sont gentils avant de rayer ma voiture par jalousie. Deuxième voisin en rééducation, la jambe cassée, signe du Bélier. Lui est brut, il s’impose et parle de danse, son art. Je l’ai observé pour me dire voilà, il faut savoir qui on est et ce qu’on aime. Et l'imposer. Pourquoi ? Parce que si l'on est dans un entredeux, on est dans le non-choix. On pourra se plaindre qu'une mauvaise décision a été prise mais sans parole claire ni affirmation de soi, il n'y a pas de choix et on accepte alors implicitement le choix par défaut ou celui des autres.
Le paradoxe du choix c'est que comme le disait André Gide, choisir, c'est renoncer.
Les choix déterminent votre avenir et tout commence dans votre tête. Ne laissez pas votre famille choisir pour vous car ils ne sont pas vous et ne pourront jamais choisir aussi bien que vous ni savoir ce à quoi vous souhaitez renoncer, car cela vous appartient et est personnel, voire intime. Tant que l'on vit on peut choisir, on peut aussi choisir qu'un autre choisisse pour nous dans certains cas (dépendance, fin de vie, obsèques...) mais c'est un choix.
Ressentir, Assumer et choisir, ne pas se justifier. Avoir conscience du conflit interne entre mon véritable « projet personnel » et le « projet familial ». Ne pas vivre la vie des autres ni me laisser influencer par leurs opinions sur ce que doit être ma vie ni comment je dois la vivre. Reprendre la bonne direction, la mienne. Retrouver ma puissance. M'accomplir.
Changer de direction symbolise ce travail d'individuation. C'est un peu comme une seconde crise d'adolescence, qui serait, elle, efficace. Vous faîtes vos choix, vous imposez ce que vous aimez, qui vous êtes. Songez à tout ce qui vous a empêché ou vous empêche aujourd'hui de vous affirmer. Ne laissez pas les autres vous dominer ou vous diminuer. Cherchez les bénéfices secondaire de la SEP comme la carte d'invalidité ou l'affection dramatique pour, idéalement et si possible, y renoncer ; car ils n'aident qu'à être malade.
En 2023 pour nous inciter à venir fêter Noël chez ma soeur, ma mère nous dit que sa maison est à 3/4 de route de la ville de notre future acquisition, où nous séjournions. Après recherche, je constate et dit qu'il y a 1h30 de route, mais nous y allons tout de même.
Noël 2024, notre maison est rénovée et nous proposons à ma famille de venir faire les festivités. Réponse de ma mère : mais vous n'avez pas encore d'assiettes ni de couverts ou pas en quantité suffisante. Certes, pas d' "argenterie" mais qu'importe, répondis-je, on trouvera de la vaisselle de complément, la famille de ma femme nous en prêtera si besoin. Réponse de ma mère : après recherche, ta soeur en a pour 1h 30 de route (tiens !) Ils décidèrent que la fête aurait lieu chez mes parents. Bien entendu nous ne nous y rendîmes pas.
Plus tard mes parents nous dirent que lorsqu'ils viendront nous voir, ils ne pourraient emporter aucun effet en raison d'un coffre occupé par une mallettes encombrante. Nous gardions une décoration pour ma soeur et lui avions dit de passer à sa guise la récupérer. Mes parents de passage dans la région plusieurs mois après se proposent de venir la récupérer, dans leur voiture encombrée de la même mallette. Et bien non, la déco restera chez nous, ma soeur viendra la chercher si elle le souhaite, ce qui sera l'occasion d'un échange équitable et sans intermédiaire parental.
Pourtant je vous l'assure, mes parents sont généreux, bienveillants et animés de justice. Mais l'enfer est pavé de bonnes intentions et si vous n'êtes pas attentif, et on comptera plus ou moins consciemment sur votre passivité, vous vous ferez avoir.
Ma femme qui est fibromyalgique a une tendance "parano" et pessimiste et m'a aidé à discerner tout cela, moi qui bébé ait dû avoir la tété dans la minute où je commençais à pleurer et suis devenu un optimiste. Je n'avais donc perçu que la moitié des choses.
Vous lirez dans ces pages la compilation de tout ce qui est selon moi essentiel à la compréhension psychologique et nutritionnelle de la SEP. A ce en quoi j’ai une responsabilité ou un pouvoir. Les conseils en compléments alimentaires vous aideront aussi. Ils sont ceux que j'ai lus être recommandés. Je les ai consommés et les consomme encore.
Pour être fort, il faut être soi mais pour être soi, il faut parfois être aidé. Il faut se questionner seul, en se faisant aider par des professionnels extérieurs à la famille, capables d'entendre notre souffrance intérieure (médecin mais aussi psychologue, ou magnétiseur...).
Les médicaments, pour les crises, bien-sûr la cortisone, qui met dans un état de soumission et répare la myéline, est nécessaire. Les interférons m’ont aidé au début pour moduler mon système immunitaire et éviter les réactions auto-immunes. Les traitements de seconde ligne (de fond) eux ne font nullement obstacle à une évolution favorable, au contraire.
Je vous souhaite de comprendre pour commencer à guérir, même si comprendre ne suffit pas. Et que si votre SEP est très avancée, vous ne récupérerez pas tout ni rapidement. Il existe, cependant, une dichotomie entre la clinique et l'imagerie et vous pouvez remarcher ou mieux marcher avec une IRM qui semble dire le contraire.
La page suivante est un condensé du congrès mené par le Dr O. Soulier sur la SEP en 2013. Si vous cherchez son nom, vous verrez qu'il est décédé après une séance de chamanisme sous champignons hallucinogènes. Cela plus le fait qu'il s'opposait au déploiement à marche forée du vaccin anti Covid a suffi à la presse à le qualifier unanimement de charlatan conspirationniste. Or, Soulier n'était pas du tout anti-vax. Et les champignons hallucinogènes ne sont pas une drogue addictive mais des psychédéliques modificateurs de la perception dont on découvre les effets dans la recherche sur la dépression et la dépendance à la drogue et à l'alcool. Voir : https://ici.radio-canada.ca/reportage-photo/2543/champignon-depression-psilocybine-microdose-medicament-hallucinogene-champis