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Changez de direction

La Sclérose en Plaques

Retrouvez la forme de vie qui vous convient.

Cessez de vous adapter à un fonctionnement qui n'est pas le vôtre
Quittez toute tutelle
Accomplissez votre vie

guérir de la sclérose en plaques
guérir de la sclérose en plaques

Il ne s'agit pas de rêver à une autre vie, comme on le ferait en disant 'j'aurais voulu une vie différente'. Mais du témoignage inconscient d'avoir un mode de vie et des attentes qui ne viennent pas de soi, un alignement intérieur sur les valeurs, les besoins ou les désirs d’autrui, au point de perdre contact avec ce que l'on est vraiment, avec sa vérité intérieure.

Comme disait Coluche, « tu vas à New York avec un plan de Paris, et y'a pas une seule rue qui correspond ! » Aller à New-York avec un plan de Paris c'est avoir une grille de lecture et des références inadaptées à sa réalité. La personne atteinte de SEP aura ainsi le sentiment de ne pas être à sa place. Inconsciemment, d'être sous la contrainte ou la tutelle de sa famille, d'une structure, de la société... Le corps, dans son intelligence met en place cette maladie pour dire : ce n’est pas moi, je ne peux / veux pas avancer dans cette voie, ressentir ou voir les choses comme cela. Mais cela n'est pas conscient. Le patient SEP niera souvent cela pour dire : non, je vis ma vie, je ne suis pas du tout sous tutelle, je vis librement, rien ni personne ne m'entrave. L'on verra que cette non conscience est une des conditions de la SEP.

La rougeole, une des maladies fondamentales d'auto-immunisation, nous permet de reformater nos récepteurs sensoriels, pour nous permettre de percevoir le monde au travers de notre propre ressenti et non plus au travers du ressenti de nos parents. Nos croyances et plus celles des autres. C'est une des maladies les plus importantes dans la constitution de la personnalité.

Nous verrons que la sclérose en plaques est la maladie de l’hyper-adaptabilité. Et de l'oubli de soi.

La SEP est la maladie des croyances par excellence. Elle survient quand nous nous retrouvons, à l'adolescence ou à l'âge adulte, à fonctionner sur des codes qui ne sont pas les nôtres. Mais ce qui caractérise la sclérose en plaques, c'est la totale non-conscience de cette situation. Si nous avons conscience de ce décalage, nous serions peut-être un adolescent révolté ou drogué, ou nous somatiserons sur un lieu précis, mais nous ne ferions pas de sclérose en plaques.

La SEP reste imprévisible tant qu’on n’en a pas compris les mécanismes. Quand on comprend le processus, le caractère imprévisible de cette maladie disparait. Le lien de cause à effet devient évident, le patient ne vit plus les choses comme une fatalité, mais comme la conséquence logique d’une dynamique sur laquelle il retrouve une possibilité d’action.


Steve Jobs — (Discours de Stanford, 2005)
« Votre temps est limité, ne le perdez pas à vouloir vivre la vie de quelqu'un d'autre.
Ne suivez pas les règles qui vous imposent de vivre comme les autres pensent que vous devriez vivre, ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d'autrui.
Ne laissez pas votre voix intérieure être noyée par le bruit des opinions des autres.

Ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. D’une manière ou d’une autre, l'un et l'autre savent ce que vous voulez réellement devenir.
Le reste est secondaire. »


Albert Jacquart — (Moi et les Autres, 2008)
Moi, je ne suis pas comme les autres.
Bien sûr, car mon patrimoine génétique, fruit d’une double loterie, est unique ; unique aussi l’aventure que j’ai vécue.
Ce que j’ai en commun avec tous les autres est le pouvoir, à partir de ce que j’ai reçu, de participer à ma propre création.
Encore faut-il qu’on me laisse faire.
Merci, mes parents, dont l’ovule et le spermatozoïde contenaient toutes les recettes de fabrication des substances qui me constituent.
Merci, ma famille, pour la nourriture, la chaleur, l’affection, qui m’ont permis de grandir et de me structurer.
Merci, mes maîtres, qui m’ont transmis les connaissances lentement accumulées par l’humanité depuis qu’elle interroge l’univers.
Merci, vous qui m’avez aimé, de votre irremplaçable amour.
Mais c’est à moi d’achever l’ouvrage, à moi de poser la poutre faîtière.
Oubliez celui que vous auriez voulu que je sois.
Je n’ai pas à réaliser le rêve que vous aviez fait pour moi ; ce serait trahir ma nature d’Homme.
Pour que je sois vraiment un Homme, vous me devez un dernier cadeau : la liberté de devenir celui que je choisis d’être.

Dans la SEP, des anticorps se liguent contre la gaine de myéline qui entoure les axones nerveux, le corps attaque ce qui a été accepté en soi mais ne reconnaît pas en lui comme « constituants du soi ». Ce qui est la défintion de l'auto-immunité et est significatif d’un conflit entre le soi et le non-soi.

Dr Olivier Soulier : « Oui, la sclérose en plaques est guérissable ».
Il y a une très belle métaphore de la SEP dans le film d’animation « L’âge de glaces 2 ». C’est l’histoire d’une femelle mammouth qui se prend pour un opossum et qui dort accrochée dans les arbres par la queue. Elle dit à un autre mammouth qu’elle rencontre : « Tu sais, nous, les opossums nous dormons accrochés par la queue… mais pour certains opossums, c’est plus difficile que pour d’autres. » En fait, dans l'histoire, elle perd sa maman et se retrouve toute seule. Elle marche perdue dans la neige. Elle voit un arbre couvert de glace qui ressemble de loin à un profil de mammouth. Elle va se coucher en dessous et elle s’endort. Le lendemain, au réveil, elle voit des opossums qui descendent de l’arbre et elle s’identifie à eux.
Elle va vivre avec eux pour survivre. Sa solution de survie, c’est donc de s’adapter à un fonctionnement qui n’est pas le sien. Très humoristiquement, ce film est une allégorie assez précise de la sclérose en plaques où l'inconscient dit : « Je vis une vie qui n’est pas la mienne pour survivre».

Comme évoqué dans "les bases biologiques du transgénérationnel", deux erreurs sont communes :
- Une fois que l'on a compris s'être adapté à un fonctionnement qui n'est pas le sien et avoir après l'adolescence été guidé par la pensée des autres, refuser l'héritage en bloc et dire : je pose ces valises, elles ne m'appartiennent pas. Je ne veux vivre que ma vie. Illusion de penser pouvoir nier ce qui nous a constitué. Mettre dehors ce qui habite chacune de nos cellules. Même apparemment chassées, elles continuent à nous guider d'autant plus sournoisement que l'on pense que par un simple choix on peut les faire disparaître. Vision manichéenne de la vie. Grande inconscience. « Oublier le passé, c'est se condamner à le revivre » (Primo Levi).
- L'autre erreur est à contrario de rester à vie totalement enfermé, guidé, déterminé par son héritage transgénérationnel, le subir et l'accepter comme une fatalité. Plus encore, le plus souvent, le subir parce que l'on en est pas du tout conscient, trop occupé au respect des principes et des valeurs familiales héritées. Ici, pas de conscience. La paralysie, et c'est terrible à dire, apparaît comme la seule conscience, le seul témoignage.

Chaque fois que dans une filiation de générations, une génération comprend, intègre et verbalise quelque chose, ce sont les générations d'avant et d'après qui s'en trouvent libérées. (…) Passé, présent et futur se trouvent guéris en une seule énergie.
Tout ce qui n'est que chassé et pas converti pourra se retourner contre soi.
Il ne suffit donc pas d'avoir compris la cause, il faut intégrer et guérir la part matérielle de la maladie. Une condition de la guérison est de verbaliser clairement. La pensée ne suffit pas. La parole est essentielle et fondamentale, l'être humain doit exprimer à l'extérieur de lui-même ce qu'il a compris. A lui-même puis à sa famille ; parents, conjoint, frère ou soeur dominant. S'ils comprennent, acceptent et intègrent ce que vous leur direz, cela est très positif pour vous comme pour eux. Sinon, vous l'aurez exprimé et en serez délivré. Dans tous les cas, cette compréhension suivie de la verbalisation vous aidera à sortir de la sclérose en plaques, pour en guérir.
Le transgénérationnel a été une des grandes avancées de ces dernières années. Il peut se vivre comme la recherche à l’extérieur des causes de ce qui est à l’intérieur de nous, et il permet ainsi de comprendre beaucoup des parts inexpliquées de notre vécu. Mais mettre la cause en dehors, c’est aussi perdre de la responsabilité de son existence. Il est donc important de replacer chaque être humain au centre de son histoire, recevant des héritages et en transmettant à sa filiation. Le transgénérationnel devient alors la base d’une responsabilisation, chaque être humain est le lieu d’une guérison possible de lui-même et de toute sa lignée, descendante, mais aussi ascendante.
Tout en tenant compte des histoires et des arbres généalogiques, les inscriptions somatiques, c’est-à-dire les maladies des différents membres de la lignée, permettent de voir d’une génération à l’autre ce qui a été dans le sens de la solution ou de l’aggravation. Il est important de dépasser les interprétations posées sur un arbre et de se référer au langage du corps qui, comme le dit Alice Miller, ne ment jamais. Ecouter : https://www.youtube.com/watch?v=jV1irDldM5c
Les secrets de famille apparaissent comme le coeur de la responsabilité ou de la non responsabilité de chacun. Le déni d’une génération faisant le délire des suivantes. Le transgénérationnel est l’ultime couche de ce qui n’a pas pu être assumé.

NB : le Dr O. Soulier disait : Attention ! La compréhension symbolique des maladies ne doit pas se substituer au traitement. En tant que médecin je vous dis : "comprenez ce qui vous arrive, mais continuez à vous soigner ".
Traitement de la sclérose en plaques (SEP) : les points essentiels :
https://pharmacomedicale.org/medicaments/par-specialites/item/medicaments-de-la-sclerose-en-plaques-sep

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Dans certaines maladies bénignes, la compréhension simple peut suffire à guérir, elle a surtout un rôle préventif et épanouissant. Mais quand un processus de maladie grave est engagé, il se passe d'autres phénomènes difficiles à contrôler. Pour guérir de la SEP, il est important de savoir que cela est possible. La compréhension des conditions psychologiques est essentielle mais il ne faut pas s'arrêter là. Comprendre ne suffit pas mais c'est une étape incontournable qui permet de "reprendre sa direction". Verbaliser ce que vous avez compris à votre famille est essentiel. Et suivre les conseils alimentaires et en compléments permettra de favoriser une terrain anti-inflammatoire et de protéger les barrières intestinales et méningées impliquées dans la SEP. Enfin, écouter son médecin et suivre un traitement ne fait nullement obstacle au processus de prise de conscience, d'autonomisation et d'individuation qui vous permettra de sortir puis de guérir de la SEP ; suivre votre traitement reste utile et nécessaire.

Car il ne s'agit pas ici de "décodage biologique" d'arrière cuisine, d'une approche alternative "au naturel" mais d'une démarche intérieure puis de verbalisation de la compréhension de ce qu'est la sclérose en plaques dans sa propre vie, pour en sortir. La psycho-somatique n'est pas un lien abstrait entre l'esprit et le corps, l'illusion mentale de la maladie ou de la guérison physique. Vous lirez comment l'esprit, qui n'est pas le cerveau, agit sur le corps.
Se connaître soi-même équivaut à être soi-même. Les émotions enfouies, les croyances inconscientes, les conflits intérieurs et les schémas mentaux ne sont pas des éléments immatériels passant à la marge, ils structurent et modulent l'organisme ; lorsque l’être s’éloigne trop de ce qu’il est vraiment et de ce que son organisme peut supporter, des symptômes concrets se manifestent. Dans le cas de la SEP : une inflammation de la myéline altérant la transmission des influx nerveux et occasionnant des raideurs et des douleurs, des pertes de sensibilité, de force musculaire, de la fatigue, des troubles cognitifs et de l'humeur, de la vision, des troubles sphinctériens, de l'équilibre et de la marche...

Il a été démontré qu'une prédisposition génétique à la sclérose en plaques résulte de l'association de plusieurs variants génétiques, chacun d'entre eux ayant un effet sur le risque de développer la maladie. Un lien entre la SEP et certains antigènes du système HLA a été retrouvé, la SEP se développe sur un terrain génétique prédisposé. A ce jour, 233 polymorphismes mononucléotidiques (SNPs) de susceptibilité génétique à la sclérose en plaques ont été identifiés. Mais le poids de chacun dans la survenue de la SEP est modeste. L’étude des jumeaux homozygotes, dont l’un est atteint de sclérose en plaques, a montré une concordance de 20 à 30%. Avec 10 à 15% de formes familiales, la SEP n'est pas héréditaire.

Or, si nos maladies d’aujourd’hui peuvent être tributaires des systèmes immunitaires de nos ancêtres et potentiellement le résultat d’une adaptation génétique à certaines conditions environnementales datant de la Préhistoire, la recherche ayant retracé des gènes connus pour jouer un rôle dans le développement de la maladie d’Alzheimer ou encore du diabète de type 2 jusqu’à des populations de chasseurs-cueilleurs, les gènes n'expliquent pas la sclérose en plaques. C'est une base, comme celle d'une porte en bois de mauvaise qualité, qui se cassera facilement d'un coup d'épaule.
Ce qui ensuite fait la SEP (le coup d'épaule), ce sont les invariants environnementaux tels que le déficit en vit. D, infectieux avec le virus EBV (mononucléose infectieuse) et psychologiques que nous allons voir dans ces pages.
L'immunité est le soi qui protège et défend le soi de ce qui n'est pas soi à l'extérieur de soi, l'auto-immunité la destruction d'un non soi intérieur par le soi.

La sclérose en plaques n'a pas mille ans. Pas de SEP à l'époque d'Hyppocrate, de Galien ou du haut moyen-âge. La sclérose en plaques fut découverte il y a seulement 160 ans par Charcot et les premiers cas remontent au 13è ou 15è siècle. Cette maladie s'inscrit dans des fonctionnements nouveaux, où le fils et la fille ne sont plus la continuité de leurs parents - même métier, mêmes opinions. Si l'accomplissement de soi a toujours été le but de la vie, les critères d'individuation, les sentiments internes d'identité, composés des sentiments d'unité, de cohérence, d'appartenance, de valeur, d'autonomie et de confiance organisés autour d'une volonté d'existence, ont évolué.

Bonne lecture.

La phrase qui tue !