
Retrouvez la forme de vie qui vous convient.
Cessez de vous adapter à un fonctionnement qui n'est pas le vôtre
Libérez-vous de vos tutelles
Accomplissez VOTRE vie


Dans la SEP, des anticorps se liguent contre la gaine de myéline qui entoure les axones du système nerveux central, cerveau et moelle épinière ; le corps détruit ce qu'il a accepté en soi mais ne reconnaît pas en lui comme « constituants du soi », définition de l'auto-immunité, significative d'un conflit entre le soi et le non-soi à l'intérieur de soi.
L’attaque auto-immune est la manifestation somatique de la confusion inconsciente des limites entre ce qui est soi et ce qui ne l’est pas. Elle exprime le rejet inconscient du « faux soi » intérieur, issu de l'adaptation forcée d'une persona surinvestie (selon C. Jung, la persona se présente comme le costume du Moi, une enveloppe extérieure chargée de faciliter l'adaptation au monde).
Le but de la vie étant de s'accomplir, le corps attaque ce faux soi intérieur en vue de favoriser l’intégrité et la réalisation du soi véritable ; sans que cela soit ni conscient ni exprimé.
Dr Olivier Soulier : « Oui, la sclérose en plaques est guérissable ».
Il y a une très belle métaphore de la SEP dans le film d’animation « L’âge de glaces 2 ». C’est l’histoire d’une femelle mammouth adoptée par des opossums — elle croit être un opossum et dort accrochée dans les arbres par la queue. Elle dit à un autre mammouth qu’elle rencontre : « Tu sais, nous, les opossums nous dormons accrochés par la queue… mais pour certains opossums, c’est plus difficile que pour d’autres ». En fait, dans l'histoire, elle perd sa maman bébé et se retrouve toute seule. Elle marche perdue dans la neige. Elle voit un arbre couvert de glace qui ressemble de loin à un profil de mammouth. Elle va se coucher en dessous et elle s’endort. Le lendemain, au réveil, elle voit des opossums qui descendent de l’arbre et elle s’identifie à eux. Elle va vivre avec eux pour survivre. Sa solution de survie est de s’adapter à un fonctionnement qui n’est pas le sien.
Très humoristiquement, ce film est une allégorie assez précise de la sclérose en plaques où l'inconscient dit :
« Je vis une vie qui n’est pas la mienne » : j'ai oublié que je suis entièrement responsable de ma vie et je cède à la doctrine et aux règles de mon clan sans jamais transgresser l’interdit ; cette tutelle inconsciente m’empêche d’accomplir qui je suis, selon mes propres choix et valeurs oubliés.
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Le transgénérationnel a été une des grandes avancées de ces dernières années. Il peut se vivre comme la recherche à l’extérieur des causes de ce qui est à l’intérieur de nous, et il permet ainsi de comprendre beaucoup des parts inexpliquées de notre vécu. Mais mettre la cause en dehors, c’est aussi perdre de la responsabilité de son existence. Il est donc important de replacer chaque être humain au centre de son histoire, recevant des héritages et en transmettant à sa filiation. Le transgénérationnel devient ainsi la base d’une responsabilisation où chaque être humain est le lieu d’une guérison possible de lui-même et de toute sa lignée, descendante, mais aussi ascendante.
Tout en tenant compte des histoires et des arbres généalogiques, les inscriptions somatiques, c’est-à-dire les maladies des différents membres de la lignée, permettent de voir d’une génération à l’autre ce qui a été dans le sens de la solution ou de l’aggravation. Il est important de dépasser les interprétations posées sur un arbre et de se référer au langage de notre corps qui, comme le dit Alice Miller, ne ment jamais. Ecouter : https://www.youtube.com/watch?v=jV1irDldM5c
Les secrets de famille apparaissent comme le coeur de la responsabilité ou de la non responsabilité de chacun. Le déni d’une génération faisant le délire des suivantes. Le transgénérationnel est l’ultime couche de ce qui n’a pas pu être assumé.
Il a été démontré qu'une prédisposition génétique à la sclérose en plaques résulte de l'association de plusieurs variants génétiques, chacun d'entre eux ayant un effet sur le risque de développer la maladie. Un lien entre la SEP et certains antigènes du système HLA a été retrouvé, la SEP se développe sur un terrain génétique prédisposé. A ce jour, 233 polymorphismes mononucléotidiques (SNPs) de susceptibilité génétique à la sclérose en plaques ont été identifiés. Mais le poids de chacun dans la survenue de la SEP est modeste. L’étude des jumeaux homozygotes, dont l’un est atteint de sclérose en plaques, a montré une concordance de 20 à 30%. Avec un risque de 1% à 3% pour un enfant d'un parent atteint ou d'un neveu / d'une nièce d'un oncle / d'une tante atteint(e), la SEP n'est pas héréditaire.
Or, si nos maladies d’aujourd’hui peuvent être tributaires des systèmes immunitaires de nos ancêtres et potentiellement le résultat d’une adaptation génétique à certaines conditions environnementales datant de la préhistoire, la recherche ayant retracé des gènes connus pour jouer un rôle dans le développement de la maladie d’Alzheimer ou du diabète de type 2 jusqu’à des populations de chasseurs-cueilleurs, les gènes n'expliquent pas la sclérose en plaques. C'est une base, comme celle d'une porte en bois de mauvaise qualité, qui se cassera facilement d'un coup d'épaule.
Ce qui ensuite fait la SEP (le coup d'épaule), ce sont les invariants environnementaux tels que le déficit en vit. D, infectieux avec le virus EBV (mononucléose infectieuse) et psychologiques que nous allons voir dans ces pages.
L'immunité est le soi qui protège et défend le soi de ce qui n'est pas soi à l'extérieur de soi, l'auto-immunité la destruction d'un non soi intérieur par le soi.
La sclérose en plaques n'a pas mille ans. Pas de SEP à l'époque d'Hyppocrate, de Galien ou du haut moyen-âge. La sclérose en plaques fut découverte il y a seulement 160 ans par Charcot et les premiers cas remontent au 15è siècle. Cette maladie s'inscrit dans des fonctionnements nouveaux, où le fils et la fille ne sont plus la continuité de leurs parents - même métier, mêmes opinions. Si l'accomplissement de soi a toujours été le but de la vie, les critères d'individuation, les sentiments internes d'identité, composés des sentiments d'unité, de cohérence, d'appartenance, de valeur, d'autonomie et de confiance organisés autour d'une volonté d'existence, ont évolué.
Bonne lecture.
La phrase qui tue !
« Je vis la vie d'un autre / des autres ». « Je vis une vie qui n’est pas la mienne, pour survivre » .
Il ne s'agit pas de rêver à une autre vie, comme on le ferait en disant 'j'aurais voulu une vie différente'. Mais du témoignage inconscient d'avoir un mode de vie et des attentes qui ne viennent pas de soi, un alignement intérieur sur les valeurs, les besoins ou les désirs d’autrui, au point de perdre contact avec ce que l'on est vraiment, avec sa vérité intérieure.
La SEP est la maladie des croyances par excellence. Nous verrons que la sclérose en plaques témoigne d'une hyper-adaptabilité et d'un oubli de soi. Elle survient quand nous nous retrouvons, à l'adolescence ou à l'âge adulte, à fonctionner sur des codes qui ne sont pas les nôtres. Mais ce qui caractérise la sclérose en plaques, c'est la totale non-conscience de cette situation. La SEP est la réponse du corps à cette discordance. Si nous avons conscience de ce décalage, nous serions peut-être un adolescent révolté ou drogué, ou nous somatiserons sur un lieu précis, mais nous ne ferions pas de sclérose en plaques.
Jung dans le cadre de sa psychologie analytique distingue plusieurs archétypes du psychisme :
La Persona : c’est le masque social, la façon dont on se présente au monde pour être accepté, reconnu, adapté.
L’Ombre : ce sont les parties de soi refoulées, rejetées ou non intégrées — souvent des forces vives, des émotions, des instincts.
Le Soi : c’est le centre profond de la personnalité, la totalité psychique consciente + inconsciente.
Le processus d’individuation est le chemin qui consiste à devenir pleinement soi-même, en intégrant les différents archétypes (notamment l’ombre) et en cessant de s’identifier uniquement à la persona.
« Quand l’homme a établi sa place dans le monde, une nouvelle exigence peut se faire valoir à lui, celle d’être vraiment lui-même, être ce qu’il est, tout ce qu’il est et seulement ce qu’il est. »
→ Cela évoque très exactement le moment de l’individuation : une fois que la persona a rempli son rôle social, la vie intérieure pousse à intégrer l’ombre et à retrouver une unité plus profonde.
Cette interprétation rejoint la symbolique du système immunitaire :
→ c’est le système qui dit « ceci est moi » ou « ceci n’est pas moi ».
→ Dans une maladie auto-immune, cette distinction se brouille.
Le corps est en guerre contre une partie de lui-même et fonctionne comme s'il n’avait pas encore intégré qui il est vraiment ; la personne est restée sous tutelle (familiale, sociale, parfois intériorisée) et ne s’assume pas pleinement, comme enfantine dans son rapport à elle-même.
« Quelque chose en moi n'est pas moi. Comment ? Pourquoi ? ». Symboliquement : le sujet ne reconnaît pas certaines parties de lui-même comme siennes → il y a fragmentation de l’identité, défaut d’intégration → « attaque » interne.
Comme disait Coluche : « tu vas à New-York avec un plan de Paris, eh ben il n'y a pas une rue qui correspond ». Humoristiquement, "aller à New-York avec un plan de Paris" et dire "y a pas une rue qui correspond" symbolise le décalage entre la réalité intérieure et extérieure qui est le fait d'avoir une grille de lecture et des références totalement inadaptées à la réalité. La personne atteinte de SEP éprouvera ainsi souvent qu’elle n’est pas à sa place, sans pourtant réaliser être sous tutelle (parent, fratrie, conjoint, une structure ou la société). Cette tutelle, exercée par une figure d’autorité (présente ou intériorisée), la maintient inconsciemment dans une position infantilisée.
En psychanalyse on parlera :
D’un rapport de dépendance inconscient ou d’une identification infantile : l’adulte reste psychiquement dans une position de dépendance à une figure tutélaire.
D’une tutelle intériorisée : la personne a intégré la voix ou l’autorité d’autrui comme une instance interne qui “décide pour elle”, même en l’absence physique du tuteur. Quand le tuteur est vivant, c’est souvent inconscient des deux côtés : le “tuteur” pense “protéger”, et la personne “sous tutelle” ne voit pas forcément la perte d’autonomie.
Dans la SEP, le corps, dans son intelligence a mis en place cette maladie pour dire : ce n’est pas moi, je ne peux / veux pas avancer dans cette voie, ressentir ou voir les choses comme cela. Cela n'est pas conscient et le patient SEP niera souvent cela pour dire : non, je vis ma vie, je ne suis pas du tout sous tutelle, je n'obéis pas à la pensée d'autrui et je vis librement. Rien ni personne ne m'entrave. L'on verra que cette non conscience est une des conditions de la SEP.
La SEP reste imprévisible tant qu’on n’en a pas compris les mécanismes. Quand on comprend le processus, le caractère imprévisible de cette maladie disparait. Le lien de cause à effet devient évident, le patient ne vit plus les choses comme une fatalité, mais comme la conséquence logique d’une dynamique sur laquelle il retrouve une possibilité d’action.
Steve Jobs — (Discours de Stanford, 2005)
« Votre temps est limité, ne le gâchez pas à vivre une vie qui n'est pas la vôtre.
Ne suivez pas les règles qui vous imposent de vivre comme les autres pensent que vous devriez vivre, ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d'autrui.
Ne laissez pas votre voix intérieure être noyée par le bruit des opinions des autres.
Ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. D’une manière ou d’une autre, l'un et l'autre savent ce que vous voulez réellement devenir.
Le reste est secondaire. »
Albert Jacquart — (Moi et les Autres, 2008)
Moi, je ne suis pas comme les autres.
Bien sûr, car mon patrimoine génétique, fruit d’une double loterie, est unique ; unique aussi l’aventure que j’ai vécue.
Ce que j’ai en commun avec tous les autres est le pouvoir, à partir de ce que j’ai reçu, de participer à ma propre création.
Encore faut-il qu’on me laisse faire.
Merci, mes parents, dont l’ovule et le spermatozoïde contenaient toutes les recettes de fabrication des substances qui me constituent.
Merci, ma famille, pour la nourriture, la chaleur, l’affection, qui m’ont permis de grandir et de me structurer.
Merci, mes maîtres, qui m’ont transmis les connaissances lentement accumulées par l’humanité depuis qu’elle interroge l’univers.
Merci, vous qui m’avez aimé, de votre irremplaçable amour.
Mais c’est à moi d’achever l’ouvrage, à moi de poser la poutre faîtière.
Oubliez celui que vous auriez voulu que je sois.
Je n’ai pas à réaliser le rêve que vous aviez fait pour moi ; ce serait trahir ma nature d’Homme.
Pour que je sois vraiment un Homme, vous me devez un dernier cadeau : la liberté de devenir celui que je choisis d’être.
Comme évoqué dans "les bases biologiques du transgénérationnel", deux erreurs sont communes :
- Une fois que l'on a compris s'être adapté à un fonctionnement qui n'est pas le sien et avoir après l'adolescence été guidé par la pensée des autres, refuser l'héritage en bloc et dire : je pose ces valises, elles ne m'appartiennent pas. Je ne veux vivre que ma vie. Illusion de penser pouvoir nier ce qui nous a constitué. Mettre dehors ce qui habite chacune de nos cellules. Même apparemment chassées, elles continuent à nous guider d'autant plus sournoisement que l'on pense que par un simple choix on peut les faire disparaître. Vision manichéenne de la vie. Grande inconscience. « Oublier le passé, c'est se condamner à le revivre » (Primo Levi).
- L'autre erreur est à contrario de rester à vie totalement enfermé, guidé, déterminé par son héritage transgénérationnel, le subir et l'accepter comme une fatalité. Plus encore, le plus souvent, le subir parce que l'on en n'est pas du tout conscient, trop occupé au respect des principes et des valeurs familiales héritées. Ici, pas de conscience. La paralysie, et c'est terrible à dire, apparaît comme la seule conscience, le seul témoignage.
Chaque fois que dans une filiation de générations, une génération comprend, intègre et verbalise quelque chose, ce sont les générations d'avant et d'après qui s'en trouvent libérées. (…) Passé, présent et futur se trouvent guéris en une seule énergie.
Tout ce qui n'est que chassé et pas converti pourra se retourner contre soi.
Il ne suffit donc pas d'avoir compris la cause, il faut intégrer et guérir la part matérielle de la maladie. Une condition de la guérison est de verbaliser clairement. La pensée ne suffit pas. « Tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime dans votre corps ».

Pour guérir : d’abord comprendre. Comprendre c'est saisir quelque chose avec son intellect. Ensuite intégrer en soi ce que l'on a compris. Intégrer, c’est vivre ce que l’on a compris, laisser cette connaissance devenir une partie de soi, jusqu’à ce qu’elle influence ses habitudes et ses décisions, pas seulement son intellect ; c'est faire passer cette compréhension dans son corps, ses émotions, son comportement, qui transforment alors la connaissance en expérience vivante et en changement durable. Enfin, exprimer clairement aux instances tutélaires de notre existence ce que l’on a compris et intégré.
La parole est essentielle et fondamentale, l'être humain doit exprimer à l'extérieur de lui-même ce qu'il a compris, à lui-même puis à sa famille ; parents, conjoint, frère ou soeur dominant. S'ils ne sont plus en vie, leur parler intérieurement. Cette compréhension et intégration suivie de la verbalisation vous aidera à sortir de la sclérose en plaques, pour en guérir.
La réaction familiale sera la clé du pronostic. Si les membres de la famille (au sens large) comprennent, acceptent et intègrent ce que vous leur direz, cela est très positif pour vous comme pour eux.
« C’est clair, ose » !
Pourquoi extérioriser ce que l'on a compris est important ?
Dans la Bible, la femme hémoroïsse guérit lorsqu'elle sort de l'anonymat après avoir touché Jésus dans l'espoir de guérir. Jésus le sent et dit : "j'ai senti une force sortir de moi. Qui m'a touché ?". La femme hémoroïsse reconnait son acte et Jésus lui dit :"Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal." Comprendre - ou toucher le vêtement n'est pas suffisant. Parce que la femme restait invisible, cachée, la guérison ne pouvait pas se manifester, il fallait qu'elle exprime sa responsabilité. La guérison dépend toujours de la responsabilité de l'être. Le geste intérieur ou secret n'est pas suffisant ; il faut assumer sa responsabilité : verbaliser ce que l'on a compris et annoncer sa volonté. Samuel Hahnemann, l'inventeur de l'homéopathie a dit « La maladie commence à l'instant où l'on justifie par l'extérieur le malaise intérieur ».
